Expression

2016-10-15

Une Primaire pas comme les autres

C’est avec une grande attention que j’ai, comme nombre d’entre vous chers lecteurs, regardé le premier débat des primaires de la droite et du centre sur TF1. Si je salue la première chaîne du PAF pour son organisation, ainsi que la qualité de la tenue de celui-ci, j’aimerais néanmoins revenir sur plusieurs points qui, pour mes lecteurs avertis, ne manqueront pas d’éveiller plusieurs remarques.

Tout d’abord, la primaire ne fait guère partie de la culture de notre famille politique, et j’y suis, comme vous le savez, opposé. Dignes héritiers de l’UMP, du RPR et de l’UDR, Les Républicains, et sa composante gaulliste à laquelle j’appartiens, sont étrangers à la démocratie interne. Fidèles au modèle gaullien, les partis de droite et du centre précités ont toujours eu un leader que l’ensemble des militants suivait, tout en restant ouverts à la critique, et à la liberté de parole et de ton des un(e)s et des autres.

Ensuite, il faut saluer l’effort de Nicolas Sarkozy, ancien Président, d’avoir participé à ce nouveau cas de figure entouré de ses anciens ministres. Si l’exercice peut paraître anodin pour des gens du Parti Socialiste et leurs thuriféraires, on ne peut que saluer l’effort de Nicolas Sarkozy d’avoir affronté des réflexions parfois déplacées de l’ensemble de ces anciens ministres. Ma réflexion peut paraître hagiographique mais imaginez-vous un seul instant des personnalités telles que Jacques Chirac ou même François Mitterrand faire la même chose ? Cette question se passe de réponse et confirme l’effort d’humilité de Nicolas Sarkozy.

Enfin, puisque le cas de figure est nouveau, et l’exercice réussi, comment peut-on venir expliquer à l’ancien chef de l’Etat que redevenir Président de la République une seconde fois est impossible ? De la même manière que se prêter au jeu des primaires était impossible pour un parti descendant d’un modèle gaullien, il n’est pas plus impensable qu’un ancien occupant de l’Elysée puisse se réassoir sur un fauteuil présidentiel.

D’ici là, je reste un spectateur satisfait, bien que circonscept de cœur, de ce premier débat et attends impatiemment le deuxième. Les 20 et 27 novembre 2016, je vous invite du fond du cœur à venir désigner Nicolas Sarkozy pour représenter la droite républicaine et le centre au scrutin de mai 2017 afin de donner Tout Pour la France pour ces cinq prochaines années !